
Avec mes yeux
Je mourrai tout entier. Pour de vrai une fois pour toutes.
Je mourrai dans le plein sens du terme.
Je ne me changerai pas en herbe, en fleurs,
en scarabée. Il ne restera rien
de moi.
Je ne participerai pas
au cycle de la nature.
A quoi bon se flatter ? – Le squelette
qui restera après moi, ce n’est pas moi.
Les poètes mentent. Il faut être
impitoyable. « Rien » - Voilà ce
qui reposera sous un petit tertre
au cimetière.
Tu viendras, t’appuyant sur ton parapluie,
Tu resteras...
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