
Ode à la neige
la
légère
candide
capricieuse
tourbillonnante
ouatée
poudreuse
neige dont l’aime
la
lente lente
chute
*
par un jour de grisaille aux vapeurs violâtres
ou quelquefois même (j’ai vu)
par un ciel terre de Sienne
elle
papillonne blanc,
plus blanc que les piérides blanches
qui volettent en avril
comme fiévreusement,
à moins que ce ne soit frileusement
autour
de roses
couleur d’âtre
*
météore
qui touche ma manche
de ratine, y posant des cristaux à six branches
sous mes yeux d’étincelles
...
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